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les amis de la rando
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10 octobre 2010

Chaumes en Brie

panorama2B

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Nous commençons notre rando sous un ciel nuageux, mais vers 11h le soleil se lève et nous accompagne toute la journée. Sous un ciel bleu nous découvrons les environs de Chaumes en Brie…Nous aurons un apéritif offert par Michelle et Christian, qui arrosent leur départ pour le Midi, et après avoir parcouru environ 18 km nous ferons une pose chez eux autour des rafraichissements offets par la Rando.

La ferme de Fôrest, remarquable bâtiment avec comme curiosité les aérations de toit en forme de têtes deIMG_1390B grenouilles. La ferme fut reconstruite en 1897.Elle a style original, peut être incongru en Centre Brie ! Ce style a été baptisé "Anglo-Asiatique"...
Son côté pittoresque vient de ce pigeonnier qui surmonte les deux corps de bâtiments que sont l'étable et l'écurie.
Sa propriétaire actuelle bien qu'elle continue à exploiter la terre, a transformé une partie des bâtiments en chambres d'hôtes.

Le château de Maurevertmaurvert2 Ce château est construit sur l'emplacement du château médiéval. Il est habité par la famille de Louviers, dont on trouve trace en Brie dès le XIVe siècle. Leur réputation est redoutable. C'est en effet Charles de Louviers, seigneur de Maurevert et autres fiefs, qui tenta d'assassiner le 22 août 1572 l'amiral de Coligny, après avoir assassiné M. de Mouy, l'un des capitaines de l'armée huguenote, trois ans auparavant. Par la suite, les membres de cette même famille sont régulièrement condamnés pour leur inconduite.

Le château du Vivier .Le domaine du Vivier, se trouve à mi-chemin entre Fontenay -Trésigny et Chaumes en Brie, au bord du Bréon. Ici, nous sommes à la limite de la Brie Française et de la Brie Champenoise.

Lors des fouilles entreprises en 1830, des pièces de monnaies à l'effigie de différents empereurs du Haut et Bas Empire prouvent l'existence d'une "villa" à flanc de coteaux dans ce charmant vallon du Bréon.IMG_1449

Une occupation mérovingienne est tout à fait possible, mais sans preuve réelle pour l'instant. Par contre, à partir du XIIIème siècle, des documents certifient l'appartenance du domaine aux tout- puissants seigneurs De Garlande, qui possèdent dans la région la Châtellenie de Tournan.

Les De Garlande construisent le donjon et les tours de l'enceinte principale sur le domaine du Vivier.

Jean de Garlande, vend en mai 1293 le Vivier à Pierre de Chambly, chambellan de Philippe Le Bel mais en octobre, il devient la propriété de Charles de Valois , frère du roi qui aimera particulièrement l'endroit Il y fait construire le manoir royal et confie la décoration à Evrard d'Orléans.

Ses origines et ses premiers habitants ? On les ignore…
Ce qui est certain, c’est que les De Guerlande (seigneurs de Tournan) en ont la propriété au XIIIème siècle, jusqu’au moment où Jean de Garlande le cède à Charles de Valois (frère de Philippe le Bel). Là, le Vivier entre dans le domaine royal où il restera jusqu’en 1791.
De Philippe le Bel à Charles VII, huit rois séjournent régulièrement au Vivier et, sous certains de ces règnes, des événements importants s’y passent. Sous Philippe V le Long, trois ordonnances y sont datées, relatives à la Chambre des Comptes et au Parlement.
Le Pape Jean XXII accorde l’autorisation d’y fonder une chapelle. Pendant le règne de Jean II le Bon, le Pape Innocent V autorise le futur Charles V, à élever la Chapelle au rang de Collégiale, ce même Charles V qui fera, un peu plus tard, du Vivier une « Maison Forte ». Selon la tradition, Charles VI y aurait été relégué par sa femme Isabeau de Bavière, pendant ses accès de folie. Il y réside de façon permanente à partir de 1392.
C’est là, dit-on, que le médecin du Roi aurait introduit pour la première fois en France, les cartes à jouer « Les fameux Tarots », pour distraire son royal client.
Louis XI fait don, aux quelques chanoines qui habitaient le Vivier, des étangs et du grand moulin. Charles IX confirme les privilèges par lettres patentes, ainsi qu’Henri II et Louis XIII.
Louis XIV, en 1694, unit la Sainte Chapelle du Vivier à celle de Vincennes où les reliques, conservées au Vivier depuis plus de trois siècles, sont transférées.
En 1734, Louis XV signe les lettres patentes portant extinction définitive de la Sainte Chapelle du Vivier.
En 1774, les Chanoines de Vincennes louent les dépendances du Vivier et les acquéreurs se succéderont jusqu ‘en 1958, lorsque Monsieur Robert Cousin découvrira le Château Royal du Vivier dans un complet abandon.

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Commentaires
K
Bravo et merci pour ces jolies photos et ces précieux commentaires historiques. Merci également à Michelle et Christian d'avoir permis de marcher , sur les terres de son enfance à la Visygote que je suis de part ma naissance .Beaux souvenirs avec émotion.<br /> Christiane
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